Le rôle de Mentor nous semble être l’expression la plus noble de deux de nos partis pris favoris : Chacun est capable de prendre en charge son propre développement.

Pour trouver son chemin, rien ne remplace le partage avec un congénère bienveillant. Encore faut-il bien faire la distinction entre transmission et partage.

Transmettre son savoir, donner des conseils avisés est une chose. Permettre au mentoré de faire des liens nouveaux entre des éléments anciens (littéralement être intelligent), de puiser dans toutes ses ressources en est une autre.

Cela nécessite une posture impeccable qui ne peut être que le fruit d’une ferme volonté, d’une conscience élevée de soi, d’une belle rigueur méthodologique et d’une humilité authentique.

Devenir Mentor est une occasion extraordinaire d’accomplir une aspiration profonde de l’être humain : Etre vraiment utile à son prochain dans une relation d’aide désintéressée.  Cette relation, naturelle et particulière à la fois, est à la base de la transmission entre les générations.

C’est ainsi que se construisent et se perpétuent les valeurs de « bien vivre ensemble ». Nous avons tous rencontré des mentors dans notre vie et nous l’avons sans doute été sans le savoir.